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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 14:55

 

Nombreuses sont les familles originaires de Morignole qui se sont installées en Amérique latine.

 

 

Parmi elles, la famille Bolonotto, dont voici une brève histoire.

 

 

1/ Arrivée à Morignole

Le premier Bolonotto qui est « apparu » à Morignole s’appelait Casimir.

Il était marchand ambulant et vendait des surplus militaires sur le marché de Tende.

Sa future femme, Maria LANTERI MASSA, était également originaire de Morignole :son grand père paternel LANTERI MASSA André était déjà né à Morignole avant 1780, et ses arrières grands parents maternels ALBERTI Jacques et GRANELLA Jeanne étaient nés à La Brigue avant 1783.

Une fois mariés, Casimir et Maria se sont  installé à Morignole, il ramassait des plantes médicinales dans la montagne et en faisait commerce. Ils ont eu six enfants : Casimir (décédé en bas age), Prosper, Joseph, Marguerite, un autre Constantin, et Pierrin (qui était l’aîné).

 

2/ Le départ vers San Domingue

Pierrin, après avoir travaillé à l’Hôtel de Paris à Monaco, est devenu valet particulier de M Dubonnet (celui de la fameuse liqueur) qui l’a amené avec lui lorsqu’il est allé aux Etats Unis pour un séjour de quelques années. Après le retour de M Dubonnet en France, Pierrin a choisi de rester en Amérique où il a vendu quelques temps des draps brodés ; mais faute de pouvoir obtenir des papiers d’immigration, il a du quitter le territoire américain et est allé s’installer à San Domingue.

Là il a travaillé avec d’autres italiens installés là bas, important divers objets et exportant du cacao, si bien qu’en 1937 il avait déjà une entreprise avec diverses activités.

 

 

3/ L’implantation en Amérique latine

Afin de l’aider dans son entreprise, Pierrin souhaitait que son frère Constantin le rejoigne à San Domingue, mais avec la guerre qui a commencé cela ne fut pas possible. Ce n’est qu’en 1946 que Constantin et à sa sœur Marguerite (ainsi que son mari) ont pu le rejoindre.

C’est alors que s’est montée la fabrique de chocolats et de caramel.

Pierrin est revenu à Morignole en 1948, après 18 ans d’absence. Il est toujours resté très attaché à notre village où il revenait ensuite souvent pour des séjours dans la maison qu’il avait faite arranger à côté de la place.

Il a même offert au village le parquet de l’église, un parquet en bois pour le bal de la Saint Jacques (un luxe à l’époque), et a fait rénover le cimetière.

Après quelques années, sa sœur Marguerite et son mari ont quitté l’affaire familiale pour aller s’installer en Argentine où ils ont également monté une entreprise de chocolaterie.

Quant à l’entreprise familiale, elle a pris des proportions telles qu’elle a eu plus de 300 employés, important à San Domingue des produits variés allant de la purée de tomates Cirio aux automobiles Fiat, en passant par le vermouth Cinzano, le vin Chianti, les machines Nechi et autres ….. avant de fermer ses portes après 70 ans d’existence.

Constantin  est resté à San Domingue, où il a épousé une fille du pays; ses enfants ont également eu une fabrique de bonbons sur l’île et ils vivent toujours à San Domingue avec leurs familles respectives.

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commentaires

P
<br /> Morignolo: francese al 100%.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Notre politique étant de donner la parole à tout le monde, nous publions donc ce commentaire ..... bien que nous n'en comprenons ni le sens, ni l'interêt.<br /> <br /> <br /> Tout le monde connait l'histoire de la commune de La Brigue, entre Comté de Vintimille et Duché de Savoie, entre France et Italie ........ et personne ne renie quoi que ce soit !<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Gracias por escribir sobre nuestro apellido soy hija de constantino Bolonotto vivo en santo domingo y relice la genealogia de los Bolonotto. Quiero mucho a morignole alli estan mis antepasados y<br /> estan enterrados en el cementerio. Gracias<br /> <br /> <br />
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