Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 10:24

Si maintenant il n'y a plus de commerce installé au village, il n'en a pas toujours été ainsi.

Souvent on nous demande ce qu'il y a eu dans le passé : voila un début de réponse que nous devons à notre doyenne qui connait le village depuis près de 100 ans.

Bien entendu, il n'y a jamais eu de boulangerie installée puisque les "vieux" faisaient eux même leur pain dans le four communal.

A notre connaissance il y a eu quatre bars  au village.

Le plus ancien (qui faisait aussi un peu tratoria) était installé au 7 rue St Jacques (actuellement chez Bernard Pucci) : il se trouvait à l'étage (ce qui a valu à quelques morignolais légèrement imbibés de "descendre" directement dans l'aire de battage située sous la rue qui n'avait pas à l'époque de barrière de protection). Au début de son installation existait un deuxième établissement mais nous n'avons pu en situer le lieu.

A cette époque existait également au début de la place, à la fin de la rue Lanteri (actuellement chez Pierra Benza) un débit de tabac et d'huile (à l'époque l'huile était taxée par l'Etat comme le tabac)

Ensuite un bar a été ouvert au 10 rue St Jacques(actuellement chez Jean Pierre Delerba).

Ces établissements étaient présents du temps de La Brigue italienne.

Après le rattachement à la France s'est ouvert le bar-restaurant "Picotin", toujours rue St Jacques (actuellement chez Jeanine Lanteri-Minet). Pour pouvoir l'ouvrir avec une license de boissons française il a fallu deux licenses anciennes italiennes ! Cela a pu être fait grâce à la license du bar précédent et a une license que Annonciade Lanteri-Minet a donné à son beau frère Picotin (Joseph Lanteri-Minet) : cette license appartenait à son père qui l'avait acquise pour ouvrir dans le faou une guinguette pour l'été mais n'avait jamais été utilisée  (malheureuesement il est décédé accidentellement avant que la réalisation ne voit le jour).

Le bar Picotin a ensuite été agrémenté d'une petite épicerie (juste en face, toujours dans la rue St Jacques) et même d'une dépendance de quelques chambres au 11 rue Communale, qui a fait parait-il pendant quelques temps le bonheur d'infirmières de Monaco venues passer le week end en toute discrétion au village.

A la fin de cette période mémorable, l'épicerie de La Brigue est montée livrer pain et produits divers de façon régulière, mais plus aucun bar véritable n'a plus été installé au village à ce jour.

Que nous réservera l'avenir ???????

Partager cet article
Repost0

commentaires